Industriels, vos déchets vous coûtent (beaucoup) plus cher que vous ne le pensez !

 

En effet, le coût complet des déchets ne se limite pas au seul coût de leur gestion !

Le coût complet doit intégrer le coût d’achat et de transformation (énergie, main d’œuvre, amortissement machine) des matières et emballages, qui deviennent des déchets.

L’ADEME évalue le coût moyen de production des déchets à 14 fois leur coût de gestion.

Le « déchet » n’a donc pas de valeur ajoutée, car même l’éventuelle recette liée au recyclage est 5 à 10 fois inférieure au coût de production des déchets

De ce constat découle l’un des principaux objectifs de la nouvelle feuille de route sur l’économie circulaire (voir encadré ci-dessous) que le gouvernement vient de publier : médiocriser la mise en décharge avec une augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) et une baisse de la TVA sur le recyclage, généraliser la tarification incitative, étendre le principe pollueur/payeur, rendre le bilan matière obligatoire…

Industriels, en attendant les déclinaisons réglementaires et législatives de ces mesures[1], anticipez ! Faites-vous accompagner par Alternative Carbone pour un audit de vos flux de matières suivant la méthode « Mass Flow Cost Accounting » (MFCA). Cette méthode, normée par l’ISO 14 051, permet d’établir la cartographie des flux matières/énergie et donc de comptabiliser les coûts à chaque étape de votre process.

Avec MFCA, évaluez et priorisez vos actions sur vos procédés, réduisez vos entrées de matières premières, vos coûts de production, votre impact environnemental, et augmentez la résilience de votre entreprise vis-à-vis des hausses de TGAP à venir.

Les industriels s’engageant dans cette démarche en 2018 pourront bénéficier d’un soutien de la part de l’ADEME (jusqu’à 70%).

TPE, ETI ou grands groupes, n’hésitez plus et contactez-nous !

 

[1] dans le cadre de la transposition de la nouvelle directive européenne sur les déchets, qui vient d’être adoptée par les États et des nouvelles lois de finance à venir.

 

 

 

La feuille de route du gouvernement sur l’économie circulaire a été rendue publique le 23 avril dernier. Le ministère de la transition écologique avance 50 mesures qui donnent un cap pour un changement de modèle écologique, sociétal et économique, suivant trois axes :

  • Orienter le consommateur: extension de la période dite de présomption d’existence de défaut à l’achat du produit, affichage sur le niveau de réparabilité, augmentation du bonus/malus de l’éco contribution, nouvelle signalétique pour le tri des déchets et mise en place de consigne sur les bouteilles plastiques…
  • Renforcer la gouvernance des filières de responsabilité élargie des producteur (REP) : mise en place de nouvelles filières (hôtels-restaurants, jouets, cigarettes et à terme bâtiment), assignation d’objectifs sur le ré-emploi (déconstruction plutôt que démolition !), remise gratuite d’une partie des produits collectés à des entreprises de l’économie sociale et solidaire…
  • Et rentabiliser le recyclage : médiocriser la mise en décharge avec une augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) et une baisse de la TVA sur le recyclage, généralisation de la tarification incitatives, extension du principe pollueur/payeur, bilan matière obligatoire,

Ces 50 mesures doivent permettre d’atteindre les objectifs affichés qui portent sur :

  • Une réduction de 30 % la consommation de ressources par rapport au PIB d’ici à 2030 par rapport à 2010
  • Une réduction de 50 % des quantités de déchets non dangereux mis en décharge en 2025 par rapport à 2010
  • Tendre vers 100 % de plastiques recyclés en 2025
  • Économiser l’émission de 8 millions de tonnes de CO2 supplémentaires chaque année grâce au recyclage du plastique

Créer jusqu’à 300 000 emplois supplémentaires, y compris dans des métiers nouveaux.